La coordination de la société civile en province du Nord-Kivu ainsi que des mouvements citoyens appellent la population de la ville de Goma à se joindre à elles pour une manifestation pacifique ce lundi 31 octobre 2022.
Selon les organisateurs, l’objectif est donc de dénoncer l’agression de la RDC par son pays voisin le Rwanda qui se camoufle au dos du Mouvement du 23 mars (M23) présent sur le sol congolais et plus particulièrement en territoire de Rutshuru depuis plusieurs mois déjà.
Ce dimanche 30 octobre, les structures de la société civile ont été visible dans les rues de Goma afin de sensibiliser la population à devoir prendre part à cette manifestation dans l’objectif de dénoncer l’agression du Rwanda et demander à l’implication de la communauté internationale, cette caravane de sensibilisation est partit de l’esplanade de l’institut supérieur de commerce (ISC) Goma, en passant par l’ISIG/Goma-Rond point Signers et Tshukudu pour chuter à la frontière Congolo-Rwandaise grande barrière et petite barrière, le même message a été aussi transmis aux églises et toutes les couches de la population afin se joindre à elles.
Selon Placide Nzilamba, Secrétaire technique au sein de la société civile du Nord-Kivu, cette agression risque de constituer un élément déclencheur d’une guerre civile si la communauté internationale ne s’implique pas dans l’urgence.
« Nous avons pris l’initiative de silloner la ville entrain de sensibiliser toute la population pour une marche pacifique et de grande envergure qui commence ce lundi 31 octobre pour démontrer à la face du monde que nous sommes un grand peuple et que nous ne devons pas être humilié chaque jour par le Rwanda et l’Ouganda et que donc cette une occasion de transmettre un message à la population de se mobiliser pour que nous puissions gagner cette guerre qui est injuste et injustifié » déclare-t-il.
Cette manifestation de ce lundi 31 octobre partira de l’entrée présidentielle jusqu’à la grande et petite barrière afin d’adresser un message clair au Rwanda.
Notons que cette situation intervient alors que le M23 occupe déjà la plus grande majorité du territoire de Rutshuru dont la cité frontalière de Bunagana, Rutshuru centre, Kiwanja, la base militaire de Rumangabo ainsi que plusieurs autres agglomérations de cette partie de la province ont été dores et déjà occupées par l’armée Rwandaise, camouflée par la rébellion du M23 qui y impose la loi.