La société civile au Nord-Kivu s’oppose à l’ouverture du dialogue initialement prévu pour le lundi 21 novembre 2022 sous la facilitation de Uhuru KENYATA qui vient de clôturer son séjour dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Son secrétaire technique pense que c’est inopportun tant que le M23 occupe une grande partie de Rusthuru et de Nyiragongo.
« Il faut combattre, il faut défère militairement tous les RDF camouflés en M23 et puis allé maintenant sur la table du dialogue. Mais aujourd’hui si on va sur la table de dialogue on va nous imposer tout parce que nous sommes en position de faiblesse, c’est notre territoire qui est occupé. Donc nous nous continuons à soutenir l’option militaire pour ce problème et c’est cette option qui va nous donner un mot à dire lorsque nous serons dans plusieurs salon diplomatique » explique Placide NZILAMBA secrétaire technique de la société civile du Nord-Kivu.
Pour lui, il faut considérer le M23 comme une armée étrangère et en finir directement par voie militaire.
» Le dialogue qui commence le lundi ne rassure pas c’est inopportun. C’est une perte de temps pour nous parce que tout simplement le gouvernement venait de mettre en place le programme PDDRC-S qui devait encadrer tous les ex combattants de groupes armés mais je ne trouve pas qu’il faut aller tourner à rond à Nairobi pour se démobiliser alors que le problème est réel pour la démobilisation il faut le moyen » ajoute-t-il.
« Et ce sont les moyens qui manquent pour trouver les moyens il faut aller à Nairobi ? pour le M23 la solution est militaire il n’y a pas à discuter parce que c’est une armée étrangère » conclu le secrétaire technique de la société civile au Nord-Kivu.
Il sied de noter que lors que son séjour à Goma, l’ex-président kényane a réitéré sa ferme décision de voir le Rwanda et la RDC dialoguer pour trouver une solution à la guerre à l’est qui a créé plusieurs dégâts humanitaires.
EN DIRECT DE GOMA : SOCIÉTÉ CIVILE NORD-KIVU PAS DE NÉGOCIATIONS AVEC LE M23/RWANDA -KIVUMORNINGPOST