Le Mouvement citoyen lutte pour le changement Lucha section de Kitshanga, a organisé depuis mardi dernier 20 décembre 2022, une manifestation contre le déploiement des Contingents indiens de la MOUNSCO dans la zone de Kitshanga en chefferie des Bashali dans le Masisi, en remplacement des Marocains.
Un groupe compose d’au moins 4 Jeunes de LUCHA a été visible dans les après-midi de ce même mardi au Rond NAMULISI de Kitshanga où ils ont brûlé des pneus pour exprimer leur désapprobation.
Selon les informations à notre possession, les groupes de pression qualifient les continents indiens pour traitres qui collaborent avec les M23.
Contacté à ce sujet, l’un de militant au sein de ce mouvement de pression ce mercredi 21 décembre 2022, précise que cette manifestation à comme objectif de dire non à la présence des casques bleus de la Monusco bataillon indien dans cette partie de la chefferie de Bashali, car ces derniers sont suspects de collaborer avec les agresseurs.
« Le déploiement de la MONUSCO ici chez nous à Kitshanga est une brèche d’entrée du M23 dans cette entité, avant les festivités de Noël et du Nouvel an 2023, alors que cette cité reste sans l’infiltration de cette rébellion depuis l’annonce des affrontements des FARDC et ces terroristes dans le territoire de Rutshuru et une partie de Nyiragongo » a dit ce militant.
Un habitant de kitshanga contacté par KivuMorningPost ce mercredi précise que cette tension qui cible la Mission onusienne est alimentée par les réseaux sociaux, qui continu à propager des informations non fiables et qui insistent la population dans cette partie de la province du Nord-Kivu.
« Les autorités doivent jouer un rôle important en clarifiant des faits aux citoyens pendant cette période des tensions en vue des prévenus toute sorte de suspicion sur la mission onusienne en RDC » a-t-il dit.
Il est à noter qu’aucun trouble ni dégât matériel qui a été signaler à kitshanga lors de l’effectivité de cette manifestation et les activités socioéconomiques ses déroules à la normale dans cette après midi.
Jimmy Shukrani Bakomera