La délégation du conseil de sécurité des nations unies a clôturé dimanche 12 mars sa mission sur l’évaluation de la situation sécuritaire à l’Est de la RDC. Après une séance de travail sur la compréhension globale de la situation humanitaire, la délégation présente à Goma juge d’alarmante les conditions de vie que mènent les populations vivant dans les camps de déplacés. Il faut un regard vers l’extérieur pour contenir cette crise, fait savoir Michel-Xavier Biang ambassadeur du Gabon. « Nous devons aider la République Démocratique du Congo à faire face à la crise humanitaire causée par l’exploitation illicite de ses richesses », indique-t-il.
Face à cette évidence, l’ambassadeur de la France au conseil de sécurité des nations unies ne passe pas par le dos de la cuillère. » c’est clair, il faut une négociation politique, une solution sécuritaire mais, insiste-t-il, n’attendez pas des nations unies qu’elles règlent des choses de manière magique et de manière instantanée à la place des autorités congolaises « Dit Nicolas de rivière, ambassadeur de la France au conseil de sécurité des nations unies. Il sied de noter que d’autres sujets abordés, à savoir la stabilité de la sous-région, les prochaines élections en RDC et les implications régionales avec l’accord d’Addis-Abeba qui, selon le diplomate gabonais, demeurent la boussole qui doit conduire la communauté internationale ; le processus de Nairobi et la médiation mandatée par l’Union Africaine sous l’égide de l’Angola.
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