Le cancer c’est une Maladie où des cellules anormales se divisent de façon incontrôlable et détruisent les tissus du corps. Neema Chiruza, une femme d’une trentaine d’années croisée dans la ville de Goma au quartier Mikeno, partage son expérience avec le cancer du sein dont elle est atteinte depuis 6 mois déjà. Habitante de la cité de Minova en territoire de Kalehe, cette jeune femme de 31 ans est arrivée à Goma pour se faire soigner. Tout a commencé comme un petit gonflement et elle ne savait pas que ça pourrait se développer en cancer. « J’avais commencé à sentir des douleurs depuis environs 6mois, au début je pensais que c’était juste dans ma période d’ovulation mais plus le temps passait plus la douleur s’accentuait. J’ai pris la décision de venir à Goma pour me faire examiner et aller ailleurs pour me faire soigner » témoigne Neema Chiruza. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes. C’est généralement une maladie de bon pronostic lorsqu’elle est diagnostiquée tôt. Pour Neema, après avoir été trop dérangée par des douleurs elle prit la décision de se diriger au Burundi pour des soins appropriés mais le résultat a été décevant. « Je pensais que c’était de la blague quand j’ai été diagnostiquée du cancer de sein. Ça n’a pas été facile pour moi d’accepter cela mais je n’avais pas trop le choix en fait. Après que les médecins m’aient diagnostiqué, ils m’ont proposé la mastectomie du sein affecté chose qui n’a pas été facile pour moi à accepter. » indique Neema. Après diagnostique Neema Chiruza a jugé bon de retourne chez elle à Minova pour réunir ainsi l’argent pour une opération. « Il fallait vendre tout ce que j’avais de valeur, mes parents également m’ont soutenu dans cette dure épreuve et aujourd’hui je pense que je serai opéré dans les prochains jours. Je suis contente que cela ait été découvert au stade précoce avant que la situation ne soit grave et je crois que l’opération va bien se passer selon les médecins. » dit Neema Chiruza
Elle encourage par ailleurs d’autres femmes qui peuvent sentir des douleurs inhabituelles dans les seins à pouvoir aller se faire dépister avant le temps. « Si je m’étais fait dépister quand j’ai commencé à avoir mal peut-être que je garderais tous les seins aujourd’hui mais hélas c’est trop tard. Je suis sans oublier qu’il y a d’autres femmes qui meurent du cancer des seins dans le monde mais moi je suis certaine que tout va bien se passe. » affirme Neema. Pour sa grande soeur Mamy, il leur faut beaucoup d’argent pour cette intervention mais elle espère tout de même que la famille va faire le nécessaire. « Rien ne vaut la santé, nous allons tout faire pour que ma soeur se sente mieux et retrouve sa forme. Même n’ayant pas deux seins elle restera femme et je serai toujours contente de la voir en famille. » dit Mamy. Par ailleurs, Neema Chiruza encourage toutes les femmes qui peuvent être en train de passer par des moments difficiles comme les siens et leurs demandes de ne pas baisser la tête. « Que chaque femme qui a été diagnostiquée un cancer de sein ne perde pas espoir, la médecine à évolué et nous savons que quand on sait de quoi on souffre c’est déjà un bon moyen de guérir. Courage et force à toutes ces femmes qui affrontent cette maladie » ajoute-t-elle. Signalons que les scientifiques renseignent que pour lutter contre le cancer de sein il est recommandé de ne pas fumer, de modérer sa consommation d’alcool, d’avoir une alimentation diversifiée et équilibrée, de surveiller son poids, de pratiquer une activité physique régulière et d’éviter l’exposition aux rayonnements UV.