La délégation gouvernementale après une descente humanitaire à Bushushu et Nyamukubi a indiqué qu’une délocalisation de ces deux villages était envisagée pour mettre hors du danger les populations de cette partie du sud Kivu. Une nouvelle qui fait débat dans la classe sociale. Certains qui se sont entretenus avec les reporters de kivu morning post Bushushu et Nyamukubi estiment que c’est dangereux de le délocaliser loin leur champ où ils tirent à manger.
« Ils vont nous amener à un nouvel endroit, s’y habituer sera difficile pour nous qui sommes restés. Nous avons une grande crainte. Ici dans notre milieu, c’était facile d’avoir à manger. Vous pouvez aller dans le champ et trouver une solution. Nous demandons au gouvernement de ne pas nous amener loin d’ici. S’il peut trouver un terrain situé à quelques où l’on peut trouver aisément à manger, ça serait une bonne chose. » Pense Timothée, père de famille.
Cette dame par contre estime qu’il n’y a pas de condition à poser pour rester dans ce village où des morts ont été enregistrés.
« Je suis d’accord qu’on nous amener vers un autre endroit où il n’y a pas de rivière parce que quand il pleut on souffre beaucoup. On fui nos maisons. On se rappelle de ce qui s’est passé. Ce drame est survenu alors qu’il faisait encore jour. Nous avons perdu beaucoup de biens, des enfants et certains membres de nos familles. Le problème qui se pose actuellement demeure la famine. Nous sommes dans une précarité qui ne dit pas son nom. On ne sait pas quoi faire. » Fait savoir Marguerite.
« Quand il y a eu innodation, c’était la journée. Toutes les fois qu’il pleut je me pose trop de questions. Si la rivière a fait un tel dégâts la journée la nuit lorsqu’il pleut où est ce que nous irons ? J’ai trop de questions qui n’ont pas de réponse. Comme le gouvernement pense à une délocalisation, qu’il nous trouve un endroit où nous serons à l’abris des rivières. » Indique Kulondwa retrouvé portant son enfant entre les mains.
« Nous on veut quitter ce village pour aller vers un autre endroit parce que nous vivons la peur au ventre. » Révèle Tumusifu
Il sied de noter que les corps continuent à être repêchés du décombre une semaine après l’incident qui a coûté la vie à plusieurs Congolais dans les villages de Nyamukubi et Nyamasasa.
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