Photo illustrative : L'opposition annonce des manifestations contre la révision de la Constitution
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Le mouvement citoyen lutte pour le changement Lucha en sigle dénonce ce qu’elle qualifie d’une institutionnalisation de la répression sanglante par le régime de Félix Tshisekedi.
Dans un communiqué de la Lucha publié ce Vendredi 1 Septembre, ce mouvement citoyen appelle à des poursuites contre le gouverneur militaire du Nord Kivu. Elle croit qu’il est responsable du meurtre en masse qui est arrivé le Mercredi, lors de la répression des adeptes Uwezo Wa Neno /Wazalendo.
« Nous nous devons de rappeler que le carnage des civils non armés à Goma ce 30 août est la conséquence directe de l’institutionnalisation de la répression par les autorités de l’état de siège, encouragée et soutenue par le président Félix Tshisekedi. Depuis maintenant 28 mois, toute manifestation citoyenne au Nord Kivu est abusivement assimilée à un acte de rébellion et réprimée farouchement au nom de l’état de siège. Par ailleurs, il est incompréhensible que malgré l’unanimité affichée par toutes les forces sociales et politiques du Nord Kivu et de l’Ituri lors de la table ronde de Kinshasa en faveur de la levée de l’état de siège, Félix TSHISEKEDI continue à proroger cette mesure qui peine à endiguer les violences armées » fait savoir la Lucha.
Ce groupe pro-démocratie demande à Kinshasa de se prendre des mesures conséquentes, afin de décourager ces agissements.
« Démettre de toute urgence le gouverneur militaire du Nord Kivu et le maire policier de Goma qui ont donné l’ordre de réprimer des civils non armés et qui ont tenu à communiquer de faux bilans pour cacher l’ampleur de la répression ; diligenter des enquêtes sérieuses, indépendantes, rapides et neutres pour faire toute la lumière sur le carnage du 30 Août 2023, identifier les auteurs/commanditaires et les déférer devant les instances judiciaires compétentes » plaide la Lucha.
Le gouvernement congolais a, dans un communiqué publié Jeudi 31 Août annoncé qu’au moins 46 civils ont été tués lors de manifestations demandant le départ de la Monusco. Cette répression a été vivement critiquée par plusieurs organisations de défense de droits humains.
Deux personnes ont été froidement assassinées par des hommes armés non identifiés dans la nuit du vendredi 17 janvier 2025 sur l’avenue Kalondji, dans la commune de Karisimbi à Goma. Parmi les victimes, un major de la police au nom Christophe et une femme, identifiée sous le surnom de Mama Muhoza. L’attaque a eu lieu… Lire la suite : Goma : Deux personnes assassinées dont un Major de la police
Les agriculteurs de la presqu’île de Muchibwe, dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu ont célébré vendredi 17 janvier 2025, le lancement officiel de la récolte de maïs dans le cadre du modèle « Block Farming ». Une avancée significative pour la sécurité alimentaire et l’autonomisation des communautés rurales, grâce à l’accompagnement de l’Institut Africain… Lire la suite : Kalehe : AALI et ENABLE RDC lancent la récolte de maïs bio fortifié dans la presqu’île de Muchibwe
Un homme d’une quarantaine d’années a perdu la vie dans un tragique accident survenu la nuit du jeudi 16 à ce vendredi 17 janvier au rond-point Bleu blanc au quartier Mukuna dans la commune de Bulengera, en pleine ville commerciale de Butembo, au Nord-Kivu. Selon la société civile communale qui rapporte l’information ce vendredi, la… Lire la suite : Butembo : Un mort dans un accident à Bulengera
Au moins deux femmes du village Murambi en localité Kyahemba, ont été tuées dans la nuit du jeudi 16 à ce vendredi 17 janvier lors des échanges des tirs entre les rebelles du M23 et Wazalendo, dans cette partie du groupement Bukombo en territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu. Selon Dorothée N’kamiye, proche d’une des victimes,… Lire la suite : Rutshuru : Deux femmes tuées dans des échanges de tirs entre M23 et Wazalendo à Murambi