Espoir NGALUKIYE ancien membre de la Lucha et aujourd'hui membre de la famille politique de Moïse KATUMBI
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Les réactions fusent de partout sur le drame qui s’est produit le 30 août dans le chef-lieu de la province du Nord Kivu. Dans une communication de la délégation interministérielle venue à Goma, il a été décidé du rappel du Gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu à Kinshasa.
Une décision qui ne rassure pas plusieurs analystes et activistes des mouvements citoyens. Espoir NGALUKIYE ancien membre de la Lucha et aujourd’hui membre de la famille politique de Moïse KATUMBI, le rappel du général Constant NDIMA est de la poudre aux yeux. Pour lui, la solution était son arrestation suivie de déferrement devant les instances judiciaires.
« L’auditeur supérieur militaire était à Goma. Il a la compétence, la capacité d’auditionner le gouverneur directement. Il y a une centaine de wazalendu qui ont été arrêtés et aujourd’hui ils sont coupables. Ce sont eux qui sont les prévenus et la partie civile est constituée de qui ? » s’interroge Espoir NGALUKIYE ancien militant de la LUCHA.
« La partie civile est constituée de membre de la famille de Wazalendu. Ça veut dire un Muzalendu qui est aux arrêts, on va dire qu’on amène un autre membre de la famille Muzalendu qui est aux arrêts et on va dire c’est celui qui a tué le membre de ta famille. C’est un jeu tout simplement » a-t-il renchérit.
Cet acteur politique du regroupement politique Ensemble pour la République affirme qu’il ne s’agit pas d’une affaire où l’on veut voir les têtes de certaines tombées mais des coupables qui se sont dérogés le droit de tirer sur les citoyens congolais.
« On ne veut pas la tête de qui que ce soit. On veut les têtes des coupables. Ce sont les autorités qui sont coupables. Le commandant des opérations en province c’est le gouverneur de province Constant NDIMA et il n’y a aucune opération qui peut être menée sans qu’il ne soit informé » estime-t-il.
Après le drame du 30 août, le procès en fragrance des présumés auteurs de ce carnage se déroule à l’auditorat militaire de Goma où le sort des prévenus sera connu à la fin du procès. L’auditeur militaire du Nord-Kivu a indiqué que les accusés avaient tués 56 personnes et blessés 75 autres sur leurs initiatives.
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