MBAKI NSENSELE Alphie partie en visite aux États-Unis avec sa tante qui vit en France, ses parents à Goma ont été visités par des hommes armés non identifiés qui ont assassiné la deuxième femme de son père lors de cette incursion.
En date du 24 septembre 2023, un des parents de la victime a été tué dans un incendie qualifié de criminels par la société civile de Mabanga.
Séparé de sa première femme, mère de ses enfants, Monsieur NSENSELE a été visité par des hommes armés selon un voisin avant que juste après leurs départs leur maison soit incendiée et qu’ils périssent dedans.
« La nuit, il y a eu des tirs chez les voisins. Ils ont crié, mais il n’y a pas eu secours. Chose étonnante, leur maison a pris feu. La deuxième femme de notre voisin au nom de NSIMIRE est morte dans cet incident. Les parents étaient sympathisants de l’opposition » a déclaré Mwaganza Kavira voisine de la victime.
La jeunesse de la commune de Karisimbi qui déploré cet incident affirme que sur le corps il y avait des traces. On dirait que la victime a été tué par balles avant même l’incendie.
« Sur le corps il y avait des signes qui présage que la victime a été tuée avant l’incendie. Cette famille était très active dans la politique. C’est regrettable. Le parent qui se serait échappé dans la fenêtre est introuvable » a renchéri Claude RUGO membre de la jeunesse de la commune de Karisimbi.
MWANGAZA Gentille travailleuse chez les victimes a indiqué que la maman est allée ouvrir et quand l’on a remarqué que c’étaient des hommes armés, chacun a cherché comment fuir par la porte de dernière. Elle dit avoir été sauvée de justesse après avoir passé par la fenêtre pour se retrouve chez une voisine.
« Les assaillants armes en tenue militaire ont dit à Maman qu’il venait faire payer la famille pour leurs critiques contre les autorités. Ils ont commencé à torturer ma mère (patronne) alors qu’elle venait juste d’ouvrir. C’est delà que je me suis enfuie en passant par la fenêtre, craignant que je ne sois pas tuée aussi » a témoigné MWANGAZA Gentille. Les enfants ont échappé à cette tragédie étant en voyage à l’étranger. Aujourd’hui, ils sont dans l’impossibilité de regagner chez eux vu que leur père n’est jamais revu après sa fuite, étant menacé de morts sa famille et lui y compris ses enfants.
Rappelons qu’à l’approche des élections, les forces de sécurité congolaise sont accusées de plusieurs abus contre la population civile et des opposants. Ce cas s’ajoute à plusieurs autres enregistrés au pays où des opposants se sont vus être tués ou incarcérés pour avoir critiqué les autorités congolaises.
Le 13 juillet 2023, Chérubin OKENDE ancien ministre de TSHISEKEDI qui a rejoint l’opposition, avait été retrouvé tuer par balles dans sa jeep dans la capitale congolaise. Quelques semaines plus tard, un rapport des services de renseignement congolais qui avait fuité a indiqué que le jeune opposant avait été tué par des éléments des services de renseignement lors de leurs interrogatoires. Des crimes qui se sont ajoutés à plusieurs d’autres qui sont dissimulés partout au pays sans intervention de la communauté internationale face à un régime qui devient de plus en plus sanguinaire.