Calme relatif à Kashuga après des combats entre le M23 et Wazalendo [Photo d'illustration]
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Des violents affrontements sont signalés depuis la matinée de ce vendredi 05 janvier 2024 entre deux factions des groupes locaux d’autodéfense dits Wazalendo à Bitonga, groupement Mupfuni Shanga en chefferie des Bahunde, territoire de Masisi.
Selon Janvier Imani Mwenge, président du conseil local de la jeunesse de ce groupement, les combats sont concentrés dans la localité de Bishange Luzirandaka située à moins de 10km du centre de Bweremana et opposent les Wazalendo du groupe APCLS/Bishange contre Les Wazalendo Nyatura UPCRN.
À la base, le meurtre jeudi dernier d’un élément APCLS Bishange par son compagnon d’arme Nyatura UPCRN suite à une discussion entre eux.
Pour ce cadre des jeunes, la situation s’est beaucoup plus détériorée après le meurtre par balle d’un notable de la zone qui voulait s’enquérir de la situation avant d’y apporter une solution pacifique entre les deux parties en conflit aux heures vespérales du même jeudi 4 janvier.
Ces affrontements ont conduit à un déplacement de la population des villages voisins de Bishange, Kabalekasha, Nyamatovu, Kalambayiro, Nyondo et ailleurs, vers d’autres villages jugés sécurisés, voir même dans le sud-kivu à Kalungu.
« À la source du conflit, un élément UPCRN a tiré sur un élément APCLS causant la mort du Maï-maï sur le champ. Voulant connaitre les circonstances du décès de leur élément, les APCLS se sont rendus sur le lieu de l’incident (zone occupée par les Nyatura de l’UPCRN). Le Notable BAGABO qui est du milieu, ayant l’esprit de Pacificateur a aussi voulu se rendre sur le lieu de l’incident afin de tenter une réconciliation mais a été touché par bal avant même d’attendre le lieu du drame », indique Janvier Imani Mwenge.
Suite à cette situation qui risquerait de conduire à des troubles tribaux, ce jeune invite les responsables de ces deux groupes à trouver une solution pacifique à ce problème, tout en décourageante les manipulateurs.
« Ces tireurs de ficelles ne visent que de mettre un couloir entre la population qui vivait dans l’unité, mais aussi à ne pas se laisser manipuler par des personnes de mauvaise foi qui profitent dans de telles situations. » Plaide cet acteur.
Rappelons que depuis un certain temps, ces deux groupes d’autodéfenses ne parlent pas un même langage comme c’est fût par le passé. Des sources dans la région évoquent un différend lié à la perception des taxes dans cette entité par les deux forces négatives.
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