Depuis la publication des résultats provisoires des législatives nationales par la commission électorale nationale independente CENI, des messages et réaction fusent de partout.
Un tollé est observé sur les pages Twitter et dans les groupes WhatsApp sur l’exclusion de certaines communautés lors de la proclamation des législatives nationales en RDC.
Ce débat qui est fixé sur la communauté Rwandophone dont spécifiquement la communauté HUTU est condamnée par la jeunesse Hutu au Nord-Kivu qui y voit une manipulation rwandaise.
Parmi ces pages figurent le tweet de Sugira Mireille pro M23 média qui prétend la non-représentativité des Rwandophones à l’assemblée nationale, incitant ainsi à la confusion et à la violence.
« Deux sud Kivutiens et deux Nandes représentent la ville de Goma (ville cosmopolite) à la députation nationale. Certains observateurs avertis voient dans cette nomination de KADIMA une source de division et de frustration » peut-on lire sur le compte Twitter de top Kivu.
Sur le compte de l’Alliance fleuve Congo, l’AFC dénonce l’attitude de Kinshasa qui une fois de plus veut installer au pouvoir ses propres fugitifs, génocidaires et criminels prêts à conduire notre pays vers l’échec, en équilibrant les peuples par le mensonge et la haine pour conduire la RDC dans un conflit ethnique et une division.
La Coordination igisenge dénonce fermement cette manipulation, soulignant l’abus de l’association de la tribu Hutu à un prétendu projet anti-patrie appelé « Rwandophonie ».
« La tribu Hutu ne fait nullement pas partie de la Rwandophonie. Le terme Rwandophonie est une fabrication visant à manipuler l’opinion pour des intérêts personnels, » déclare la Coordination de la Jeunesse Hutu dans son communiqué.
Cette mise au point vise à éclairer l’opinion nationale et internationale sur la réalité de la situation et à contrer toute tentative de manipulation.
La Coordination rappelle avec insistance son attente pour la libération des territoires de Rutshuru et Masisi, actuellement sous l’emprise des agresseurs utilisant le terme « Rwandophonie ».
Ce communiqué sert également de mise en garde sévère contre toute tentative de déstabilisation de la région par des médias numériques rwandais.
« Nous appelons le gouvernement congolais et les FARDC à libérer nos entités afin que nous puissions exercer notre droit de vote. Nos membres sont appelés à rester soudés et mobilisés derrière les efforts des FARDC pour assurer la stabilité et la sécurité de la région, » affirme la Coordination de la Jeunesse Hutu dans le communiqué. La jeunesse Hutu, à travers cette réaction, réaffirme son engagement envers la paix, la stabilité et la préservation de l’intégrité territoriale. La vigilance est de mise face à toute tentative visant à semer la discorde au sein de la communauté.
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