Rond-point Namulisi/Kitshanga, chefferie des Bashali.
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Chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale des droits de la femme le 8 mars.
Cependant, à Kitshanga, dans la chefferie de Bashali, cette journée semble être oubliée par certaines femmes en raison des multiples défis auxquels elles font face dans cette partie du territoire de Masisi, au Nord-Kivu.
Alors que cette journée revêtait une importance particulière les années précédentes, elle semble avoir été négligée cette année, contrairement aux célébrations animées observées ailleurs dans le pays.
Dans le cadre de notre enquête sur l’implication des femmes dans cette fête, notre média a rencontré certaines femmes de la cité de Kitshanga, qui ont partagé leurs sentiments sur cette journée.
Selon Cécile Pendeza, cette année, la journée internationale des droits des femmes a été marquée par de nombreux obstacles qui ont entravé la pleine participation des femmes, malgré leur bonne santé.
« Nous sommes reconnaissantes d’arriver au 8 mars sans affrontements ici à Kitshanga. Nous célébrons cette journée chez nous, malgré les difficultés économiques. Si je trouve des haricots, je les consommerai avec gratitude », déclare Mme Cécile Pendeza.
Pour madame Kaota Bulere, une professionnelle des médias à Kitshanga, c’est la deuxième fois que les femmes de la région ne célèbrent pas le 8 mars en raison de l’insécurité croissante.
« Personnellement, je ne célèbre pas cette journée. Nous manquons de moyens en raison de l’insécurité qui règne. Nous devrions célébrer, mais avant tout, nous avons besoin de paix. Nous demandons aux autorités de nous apporter la sécurité nécessaire », insiste Mme Kaota Bulere.
Il est important de rappeler que cette journée a été marquée par des affrontements entre les FARDC – Wazalendo et les terroristes du M23 dans certains villages de la chefferie de Bashali, près de Mweso, dans le territoire de Masisi.
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