Les déplacés se trouvant dans le camp de Don Bosco Ngangi dénoncent l'occupation illégale de leurs champs[Photo d'illustration]
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La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) exprime son indignation et son émotion face au bombardement tragique du camp de Mugunga à Goma, provoqué par des assaillants non identifiés. Cette attaque barbare a entraîné la perte de nombreuses vies innocentes et a blessé des centaines de personnes. Les évêques membres de la CENCO appellent l’Union Africaine et les Nations Unies à mener une enquête impartiale pour déterminer les responsabilités et à œuvrer pour mettre fin à ce conflit meurtrier.
Il est incompréhensible que les forces en conflit, notamment les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise et les forces loyalistes des FARDC, se soient positionnées autour d’un camp de déplacés, exposant ainsi les civils déjà vulnérables à un danger accru. De plus, le fait que cette tragédie se déroule à proximité de Goma, une ville fortement militarisée, soulève des questions sur les mesures de sécurité prises par les autorités compétentes.
Les évêques membres de la CENCO condamnent fermement cette violence inhumaine et rappellent que toute vie humaine est sacrée. Ils exhortent les auteurs de ces actes à déposer les armes et à privilégier des solutions pacifiques pour résoudre les conflits. La CENCO demande également au Rwanda de cesser son soutien à la rébellion, afin de favoriser la paix et la stabilité dans la région.
En cette période de deuil, la CENCO présente ses condoléances aux familles des victimes, à Son Excellence Mgr Willy NGUMBI, ainsi qu’à toute la communauté ecclésiale de Goma. Elle assure les blessés de ses prières pour leur rétablissement et leur apport de réconfort.
la CENCO encourage le Gouvernement central à faire preuve de fermeté et d’efficacité dans ses actions pour mettre fin à cette crise, tout en reconnaissant sa bonne volonté à résoudre la situation.,écrit l’abbé Donatien Nshole, secrétaire de cette structure
Pour rappel, le bilan de ces bombardements fait état de 16 morts et 35 blessés, selon un dernier bilan rendu public par les autorités. La majeure partie des victimes étant les femmes et les enfants
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