Indignation de Thérèse Nzale-Kove après les violences subies par 268 femmes et filles à la prison centrale de Makala
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Le mouvement citoyen la lutte pour le Changement « LUCHA » en sigle souhaite sa participation à la commission d’enquêtes mixte annoncée par le gouvernement congolais afin de faire toute la lumière sur cet incident qui a coûté la vie à plusieurs personnes à la prison centrale de Makala.
Dans une déclaration faite ce mardi 10 décembre 2024, la Lutte pour le Changement a pris acte de la décision du gouvernement de la RDC, celle d’accéder à sa demande pour la mise en place d’enquêtes indépendantes sur l’incident à la prison de Makala dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 septembre 2024.
« La LUCHA souhaite être également associée à ces questions enquêtes afin d’assurer un suivi rigoureux, pertinent et responsable de ce dossier. Nous plaçons notre participation à cette commission mixte sous le signe de la garantie de la transparence du processus. Ensemble avec d’autres parties prenantes, nous veillerons à ce que les victimes obtiennent justice et réparation. »
Vu que les enquêtes ne pourraient occulter la réalité actuelle, « nous retirerons notre appel à des réformes urgentes du système carcéral congolais, en commençant par le désengorgement et l’amélioration des conditions de vie des détenus. L’absence de mesures structurelles efficaces ne fera que perpétuer ces cycles de violence. »
La LUCHA rappelle que la prison de Makala était conçue à l’origine pour accueillir 1 500 détenus, mais abrite aujourd’hui près de 15 000 prisonniers, soit une surpopulation de presque 10 fois sa capacité.
Selon ce mouvement de lutte, cette surpopulation engendre des conditions de détention dégradantes, marquées par le manque d’accès à l’eau potable, de nourriture adéquate et des soins médicaux quasi inexistants.
« Ces conditions inhumaines ont été la cause principale de plusieurs tentatives d’évasion et d’émeutes, dont celle de mai 2017, qui avait déjà coûté la vie à plusieurs détenus », souligne la LUCHA
La lutte pour le changement salue l’implication du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) et de la société civile dans le processus d’enquête par les autorités du pays, décision prise au récent conseil de ministre élargie.
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