Les FARDC déjouent une attaque de grande envergure des groupes armés à Kiziba
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Durant 48 heures, le 25 et 26 décembre, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont repoussé une attaque majeure orchestrée par une coalition des groupes armés Makanika et Red Tabara. L’objectif de cette offensive était de s’emparer de l’aérodrome stratégique de Kiziba, situé à Minembwe dans le Sud-Kivu.
Selon un communiqué officiel signé par le lieutenant Elongo Kyondwa Marc, porte-parole des FARDC dans le secteur opérationnel Sokola II Sud-Kivu, cette manœuvre visait à relier la zone au Rwanda, permettant ainsi le ravitaillement en armes, munitions et personnel, tout en ouvrant un nouveau front pour soutenir le M23 dans la région.
L’armée loyaliste a fait preuve d’une grande puissance de feu, repoussant l’ennemi et récupérant plusieurs de ses positions. Le bilan des affrontements selon les FARDC, fait état de : côté FARDC : 2 morts et 3 blessés, et côté ennemi : 31 morts et de nombreux blessés.
Face à cet échec, les assaillants ont entamé leur retraite, tout en commettant des actes barbares tels que des massacres, des vols et des viols, dans une tentative de discréditer l’armée régulière auprès de la population locale.
Les FARDC dénoncent fermement ces actes ainsi que les tentatives de manipulation orchestrées par certains membres de la société civile de Minembwe. Le communiqué accuse particulièrement le vice-président de la société civile locale, Mufashi Santos, d’agir sous les ordres de Ruvunzagoma Saint Cadet, président de la même structure, lequel est accusé d’avoir rejoint le Mouvement terroriste du M23 depuis un an.
Réitérant leur engagement républicain, les FARDC appellent la population de Minembwe à collaborer étroitement avec les forces de défense, pour instaurer un front commun contre ces ennemis de la paix.
Le lieutenant Elongo a assuré que l’armée reste pleinement engagée à garantir la sécurité des habitants et de leurs biens, exhortant ces derniers à ne pas céder à la peur ni à la désinformation propagée par les groupes armés.
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