Martin Fayulu dresse un bilan annuel "désastreux" du régime Tshisekedi
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L’opposant congolais Martin Fayulu a dressé ce lundi 30 décembre dans une adresse à la Nation, un bilan annuel accablant de l’administration Tshisekedi.
Sur son compte X (anciennement twitter), l’autorité morale du parti politique ECIDé a indiqué que les institutions de la RDC se sont distinguées dans la corruption et le vol, l’insécurité grandissante caractérisée par le contrôle de 130 localités par les rebelles du M23 au Nord-Kivu.
« La corruption et le vol gangrènent nos institutions, la sécurité est inexistante et le M23 contrôle plus de 130 localités au Nord Kivu« , note Martin Fayulu.
Une gestion calamiteuse
Selon cet acteur politique, les Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) sont abandonnées, et les droits humains sont piétinés.
« Notre armée est abandonnée, la diplomatie est défaillante, le tribalisme primaire du régime divise notre nation, la pauvreté explose, l’éducation et la santé s’effondrent, le banditisme urbain prospère, les infrastructures sont en ruine et les droits humains sont piétinés « , a déploré l’opposant via X.
Dans un message solennel adressé aux congolais à l’occasion de fin de l’année, le candidat malheureux à la présidentielle de 2018, a évoqué le tribalisme au sommet de l’État.
Fayulu a accusé le régime actuel de favoriser une seule tribu au détriment des autres, créant ainsi des divisions internes et des tensions sociales. Il a dénoncé des afflux migratoires organisés pour renforcer une influence tribale à Kinshasa et Lubumbashi, nuisant ainsi à la cohésion nationale.
L’appel à l’unité et les priorités de la nation
Face à ce constat, l’opposant Fayulu a appelé à une mobilisation nationale pour restaurer l’intégrité territoriale du pays, et mettre un terme à l’exploitation illégale des ressources naturelles. Il souligne la nécessité de renforcer les forces armées congolaises, de réformer les institutions et de mettre fin aux violations des droits humains.
Enfin, il a réitéré son appel à un dialogue national, exhortant les dirigeants spirituels à réunir toutes les couches, pour oeuvrer à la réconciliation et à la cohésion nationale.
Martin Fayulu a exigé la libération des prisonniers d’opinion, dont Jean-Marc Kabund et Seth Kikuni. Il a aussi demandé la cessation des arrestations arbitraires et des intimidations à l’encontre des opposants congolais.
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