Christian Bosembe menace de saisir la plenière du CSAC pour la suspension de trois médias français
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Le Président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) menace de saisir la plenière pour obtenir la suspension de la Radio France internationale (RFI), TV5monde et France24 du territoire national de la République démocratique du Congo.
Sur son compte X, Christian Bosembe accusent ces médias français de faire « l’apologie du terrorisme », en ne diffusant que des avancées des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda sans évoquer des « exploits » des FARDC.
« Nous respectons la liberté d’expression et d’information, mais nous fustigeons fermement toute apologie du terrorisme. Les terroristes n’ont pas droit à la parole chez nous, comme partout ailleurs au monde », insiste le Président du CSAC.
Il exige le respect des valeurs fondamentales par ces médias. Pour Christian Bosembe, les questions de vies humaines et de l’intégrité de la République démocratique du Congo sont des principes « non négociables ».
« Je n’hésiterai pas à soumettre à la plénière la question de leur suspension sur le territoire congolais si ces dérives persistent. Nous ne transigerons pas », menace-t-il.
Peu avant, le ministre de la Communication et de médias et porte-parole du Gouvernement congolais, Patrick Muyaya avait également décrié le traitement des informations par des médias internationaux.
Muyaya avait qualifié de manipulation l’attitude de ces médias, affirmant sa désolation de la gestion des informations sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
« Je ne peux jamais débattre avec un terroriste, quelle que soit la nature du média. Nous sommes dans un contexte démocratique où il y a pluralité d’opinion par rapport au pays qui nous agresse mais le contexte diplomatique ne suppose pas un laisser aller. Ce que nous souhaitons, c’est une couverture juste », avait précisé le ministre de la Communication et de médias.
Patrick Muyaya avait exprimé ses regrets de constater que les avancées des Forces armées de la République démocratique du Congo sont évoquées avec « légèreté » par des médias internationaux, alors que celles des rebelles du M23 prenaient une place importante.
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