Quatre engins explosifs improvisés détruits à Beni [Photo d'illustration]
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Quatre (4)engins explosifs improvisés (de leur acronyme anglais IED) ont ete détruites le samedi 13 janvier 2023, par l’ UNMAS,le Service de la lutte antimines des Nations Unies, au camp militaire Shiko Tshitambwe à Mambangu, à une dizaine de kilomètres de la ville de Beni au Nord-Kivu.
Il s’agissait de quatre bombes, toutes artisanales, pesant chacune entre 4 et 9 kilogrammes, et qui avaient été découvertes il y a quelques jours par des soldats de l’armée congolaise (FARDC), lors de leurs opérations militaires dans la région, explique Jacob Benidjo, le chargé des opérations de UNMAS pour la zone de Beni-Butembo-Lubero.
Ces « engins de mort » représentaient un sérieux danger pour la population, avec des risques d’explosion pouvant occasionner de graves blessures et même des morts, en cas de manipulation par des civils. Ils ont été détruits samedi dernier, et UNMAS en a profité pour sensibiliser une fois de plus, les populations locales au danger de ces engins :
« C’étaient quatre bombes artisanales qu’on appelle engins explosifs improvisés [IED] que les militaires des FARDC avaient découverts dans la zone de combat. Nous sommes allés les détruire pour la sécurisation et la sécurité de la population. La zone de Beni est encore une zone de conflit. Il y a encore beaucoup d’engins explosifs, des minutions qui sont encore dans la brousse », lâche-t-il.
« Lorsque les habitants vont cultiver leurs champs, s’ils rencontrent un colis suspect, qu’ils amènent vite le message aux militaires, aux agents de l’Etat, aux experts qui peuvent aller vite vérifier de quoi il s’agit. Il ne faut jamais ramasser ce que vous trouvez dans la brousse et que vous ne connaissez pas. Là, vous serez sécurisés. Vous allez sauver votre vie et celle de toute la communauté », a expliqué Jacob Benidjo.
L’année 2023, le nombre d’interventions effectuées dans la région par le service de lutte antimine est de 54,457 munitions de petits calibres et 3,181 munitions non explosés (UXO) ont été ainsi détruits par UNMAS ; par ailleurs, 8,495 mètres carrés ont été dépollués, contribuant ainsi à améliorer la situation sécuritaire dans la région ; avec par exemple le retour des paysans dans leurs champs en toute sécurité. A rapporté, Jean Tobi Okala, le chef du département de l’information publique de la Monusco-Beni.
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