Deux jeeps incendiées et un militaire UPDF tué dans une attaque ADF près de Mangina
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Au moins seize civils ont été tués dans l’Est de la République démocratique du Congo lors d’une nouvelle attaque attribuée aux terroristes des Forces Démocratiques Alliées (ADF) le mardi 4 juin 2024.
L’attaque a eu lieu dans le village de Malau, localité de Bapakombe Pendekali en groupement Baswagha-Madiwe, dans le territoire de Beni. Mardi, les sources locales avançaient un bilan de 4 morts avant que celui-ci ne soit revu à la hausse, atteignant 16 morts après la découverte d’autres corps ce mercredi.
Juneval Kakule, l’un des secrétaires au bureau administratif du groupement Mambembe-Bela, indique que les victimes sont majoritairement originaires de cette entité.
« À Masau, il y a eu incursion des ADF mardi. Ils ont tué beaucoup de personnes. On nous parle de 16 morts comme bilan provisoire. Déjà ce mercredi matin, deux corps ont été déposés au bureau administratif. Ils ont été tués dans leurs champs en pleine activité champêtre et ces victimes sont des habitants de Njiapanda-Bela », déclare-t-il.
D’autres sources parlent de 18 personnes décapitées à coups de machette. La société civile rapporte que parmi les victimes, on compte 8 femmes.
« L’attaque a eu lieu entre 8h et 9h mardi dernier. Les assaillants ont profité du retrait des militaires FARDC de cette zone, partis renforcer l’opération Sujaa de la coalition FARDC-UPDF sur la ligne de front de l’axe Mangina–Lukaya en territoire de Mambasa. Malheureusement, l’armée n’a pas pu encercler l’ennemi pour l’empêcher de déborder et d’aller commettre ce carnage sur l’autre rive de la rivière Lohulo », déclare Justin Javalami, responsable de la société civile dans la zone.
Durant cette attaque, huit maisons ont été incendiées et plusieurs personnes portées disparues. Cette attaque a créé une psychose généralisée parmi les habitants.
« La situation pour ce mercredi est sombre, caractérisée par la psychose et la panique, voire la paralysie des activités. L’ennemi progresserait vers Kabweke. Là, il y a eu panique et débandade. Même à Cantine, c’est la même chose », explique Juvenal Kakule.
Selon d’autres sources concordantes, les rebelles auraient profité d’un mouvement effectué par les militaires lors d’une relève.
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