Depuis le début des conflits armés dans la partie est de la république démocratique du Congo, le secteur agricole a été le plus visé suite aux guerres qui se font dans les villages de Beni, Masisi, Walikale et Rutshuru. Des organisations agricoles et d’autres operateurs dans le domaine agricole ne cessent de se plaindre suite à la hausse des leurs produit suite a l’insécurité qui fait rage dans la partie Est de la RDC
« En grande partie sont les simples agriculteurs qui sont victime des cette guerre dans nos villages et cela impacte négativement sur leur vie socioéconomique. Ils ne trouvent plus où vendre leur produits » parle Bonnane Lukero acteur agricole
L’association des fermiers et concessionnaires pour le développement durable en RDC AFCOD en sigle pour sa part alerte sur une probable disparition du secteur agricole si la guerre ne prend pas fin. Selon cette association il y a des entités qui se développent grâce à l’agriculture et qui aujourd’hui éprouve de difficile pour ces congolais de répondre aux besoins de leurs familles.
« Vous savez lorsqu’il y a la guerre les paisibles populations fuient et n’exercent plus leur travaux au quotidien. Si vous à Rutshuru et Masisi par exemple deux territoire qui sont en guerre ces derniers temps. 80% de cette population utilise la houe pour vivre. Et aujourd’hui la majorité d’entre elle se trouve en déplacement partout a travers la province et en dehors de la province. il y a risque de retrouver cette population en difficultés même après la guerre, car ils vivent grâce a l’agriculture et aujourd’hui rien ne vas dans leur domaine. Ces congolais peuvent se retrouver dans une autre guerre de la famine après la guerre entre groupes armés. Le gouvernement peut intervenir dans le plutôt possible oui pour sauver cette population » alerte Mbosiru Simon coordonnateur de l’AFCOD RDC.
La crise dans le secteur agricole occasionne la hausse des prix des denrés alimentaires dans la ville de Goma, une des villes de la province du nord kivu qui depuis le début des affrontements à Rutshuru puis à Masisi reste surpeuplée. Christophe Kubagire spécialiste en agriculture et élevage en province pense qu’il faut renforcer les relations agricoles entre la ville de Goma et certaines parties qui sont sous contrôle de l’armée loyaliste pour permettre l’écoulement des produits pouvant servir la ville.
« La route a été coupé. Goma vis grâce aux villages à travers toute la province, et on se retrouve dans un chaos total du à la hausse des produits agricole ici en ville cela parce que aucune activité champêtre qui se deroule aux village. Personnellement je pense que comme il y a des entités qui sont sous contrôle des FARDC a Masisi et a Rutshuru c’est facile aux autorités de renforcer la sécurité de ces habitants et les sensibiliser pour qu’ils apportent leurs produits en ville et a bon prix, cela pourra diminuer la hausse des produits dans la ville de Goma » pense-t-il.
D’autres part « dans l’objectif de redorer l’image de l’agriculture en province du Nord-Kivu, les matériels agricoles doivent être la une de l’aide pour la population villageoise, car plusieurs ont fuis la guerre et de retour leurs maison ont été incendiées et des bien endommagés donc il rentrent dans le vides sans aucune accompagnement de la part des autorités ni même des organisations intervenants dans le domaine agricole » pense Célestin Bihame membre du CODEL Umoja qui œuvre dans le secteur du développement à l’est de la RDC.
Il faut dire que plus d’un congolais de la partie Est vit grâce à l’agriculture et une petite partie grâce à l’activité de commerce. Certains analystes agricoles craignent que dans les prochains jours, des morts d’hommes pourra augmenter dans la ville de Goma et ses périphéries suite aux mauvaises conditions vitales dû au manque des produits des premiers nécessités. Selon ces spécialistes, nombreux des victimes seront des déplacés ayant fuis depuis le Rutshiuru et Masisi . Plusieurs déplacés pensent que la façon dont ils vivent dans les camps des déplacés en ville de Goma et Nyiragongo n’arrangent pas les personnes qui vivaient grâce à l’agriculture.
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