La ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, s'est réveillée dans un calme apparent
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La ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu s’est réveillée ce mercredi 13 septembre 2023 dans un calme apparent.
Des mouvements citoyens ont appelé la population à une journée ville morte pour exiger la libération des adeptes de la secte Wazalendo (Uwezo wa Neno) de Bisimwa et pleurer les civils tués le 30 août 2023 dans le carnage des civils dont la garde républicaine est accusée d’être auteurs.
Ce mercredi matin les activités et la circulation ont repris timidement, certaines écoles comme Maman Yetu, Maman Mulezi et d’autres ont ouvert leurs portes malgré le faible engouement des élèves ce matin. Certains parents ont préféré garder leurs enfants à la maison craignant à des manifestations.
Contrairement à d’autres journées, la ville semble respirer, des véhicules des particuliers, transports en commun et véhicules des nations unies sont visibles sur terrain.
Au marché Alaline Kivumoriningpost a pu constater l’ouverture des activités avec des camions qui dechargent des vivres dont les bananes plantains, et autres nourritures venues de Masisi.
Dans les ponts chauds comme Bel air, Trois paillotes, Ndosho, terminus tout est calme, la police a ete déployée sur terrain. Par contre, à Ndosho les commerçants ont ouvert les portes de leurs boutiques et la circulation semble être à la normale. Au niveau de CBCA Ndosho, où se tient le deuil des Wazalendo à leurs radios, un rassemblement des motards et des personnes est visibles. Du feu y est allumé en guise de deuil.
La ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, s’est réveillée dans un calme apparent
Rappelons que dans la soirée du mardi un groupe des jeunes ont fait une déclaration appelant la population à ne pas respecter la journée ville morte annoncé par les mouvements citoyens après leurs rencontres avec le vice-gouverneur policier du Nord-Kivu.
Un procès est ouvert à l’auditorat militaire du Nord-Kivu où deux officiers de l’armée et quatre soldats de deuxième classe sont jugés dans le carnage qui a fait plus de 56 morts et plus de 70 blessés selon les autorités militaires.
143 autres membres des adeptes de Bisimwa sont toujours en prison et jugés devant la cour militaire de garnison de Goma. Des mouvements des femmes ont appelé mardi à la libération des femmes enceintes et allaitantes qui ont été arrêtées.
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Les populations de Nyakariba, une agglomération proche de Nyamitaba centre, haussent le ton suite à une décision prise par les rebelles du M23-RDF interdisant aux habitants de vaquer à leurs activités champêtres, surtout dans la partie sous l’occupation des jeunes Wazalendo, dans les périphéries de Nyakariba et Nyamitaba, en chefferie de Bashali, territoire de Masisi… Lire la suite : Masisi : Pas d’accès aux champs situés dans les périphéries de Nyakariba à Masisi
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