Le chef du bureau intérimaire de la MONUSCO Beni-Lubero, appelle chacun, à son niveau, à contribuer à la promotion de la paix dans son milieu, où qu’il ou qu’elle soit. L’appel a été lancé à l’occasion de la Journée internationale de la Paix célébrée le 21 septembre de chaque année.
Abdourahmane Ganda estime que c’est dès le bas âge que la culture de la paix doit être inculquée aux enfants. Il invite les parents et enseignants à assumer leur rôle afin de produire des « acteurs de la paix » à travers leur lourde tâche d’éducateurs.
« Je souhaiterais lancer un appel à toutes et à tous, à s’approprier la paix et de l’inclure dans nos agissements t de tous les jours, sur le lieu de travail, dans nos rues, en famille, sur les lieux de cultes, que nous soyons tous les acteurs de la paix. Et surtout je voudrais lancer un appel aux parents, les exhorter, à la limite les supplier à élever et à éduquer leurs enfants pour qu’ils soient des acteurs de paix. Nous leur devons cela pour qu’ils puissent grandir et vivre dans un monde de paix. Il faut que chacun soit un acteur de paix individuel ». a-t-il précisé.
« La question de la paix ne concerne pas que la MONUSCO, ça ne concerne pas que les FARDC. On ne peut pas imposer une paix par les armes. La paix, c’est un état d’esprit et je souhaiterais à ce que maintenant, nous participions tous à construire cet état d’esprit-là pour que la paix soit notre comportement de tous les jours », déclare le chef de Bureau adjoint de la Monusco.
Cet autre message du Secrétaire général des Nations Unies, à l’occasion de cette Journée. Antonio Guterres invite l’Humanité à agir, car il y a urgence.
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« Alors que nous célébrons la Journée internationale de la paix, notre planète et sa population sont en crise. Des conflits qui chassent de leurs foyers un nombre inégalé de personnes. Des incendies meurtriers, des inondations dévastatrices et des températures en très forte hausse. La pauvreté, les inégalités et l’injustice. La méfiance, les divisions et les préjugés. Le thème de cette année nous rappelle que la paix n’est pas automatique. Pour faire advenir la paix, il faut agir », Agir pour le développement durable.
« Agir pour faire progresser plus vite la réalisation des objectifs de développement durable en veillant à ne laisser personne de côté. Agir pour mettre fin à la guerre sur notre planète, naturellement généreuse. Agir pour défendre et protéger les droits humains et la dignité de chacun, particulièrement en cette année de célébration du soixante-quinzième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Agir en utilisant les outils de toujours que sont la diplomatie, le dialogue et la collaboration, autant de moyens de désamorcer les tensions et de faire cesser un conflit. Et agir pour les millions de personnes qui connaissent les affres de la guerre. La paix ne saurait être seulement une noble vision pour l’humanité. Elle est aussi un appel à l’action. Montrons-nous résolus à bâtir, faire avancer et faire durer la paix pour tous », ajoute-t-il.
Il sied de rappeler que la Journée internationale de la paix a été instituée en 1981 par l’Assemblée générale des Nations Unies. En 2001, la même Assemblée générale a voté à l’unanimité la désignation de cette journée comme période de non-violence et de cessez-le-feu.
Alors qu’en République démocratique du Congo qui est agressée par le Rwanda, au travers les rebelles du M23, l’appel au cessez-le-feu est violé plus d’une fois par les agresseurs. Le M23 a envahi la cité de Bunagana, en territoire de Rutsuru et une partie du territoire de Masisi, au Nord-Kivu.
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