Kigali recrute des jeunes de Goma pour semer la psychose par le biais des médias sociaux
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La guerre qui sévit dans l’Est du Congo ne se limite pas aux armes sophistiquées. Au-delà de ses dimensions politiques et économiques, elle prend une nouvelle dimension dans la province du Nord-Kivu.
Les dernières révélations de la police nationale congolaise révèlent clairement la volonté du régime de Kigali visant à créer des faux groupes parallèles aux résistants Wazalendo au Nord-Kivu et la mise en place d’une nouvelle stratégie cherchant à une déclencher une nouvelle guerre médiatique en RDC.
Depuis le début de la semaine, des images sont diffusées, retirées de leur contexte d’origine, et associées à la situation sécuritaire volatile de la ville de Goma. Les dernières images en circulation montrent une prétendue attaque de bandits armés devant une résidence appartenant aux indiens que certains affirment être située en face du gouvernorat de la province du Nord-Kivu.
Face aux préoccupations suscitées par ces images décontextualisées, et dans le but de rassurer la population de Goma, le Commissaire supérieur principal Job Alissa, responsable des questions juridiques au sein du commissariat provincial de police, a fait une révélation choquante :
« Je confirme que cinq jeunes de Goma ont été recrutés et payés par le Rwanda pour manipuler la communication. Ils se trouvent actuellement à Kigali où ils travaillent dans la cybersécurité, » a-t-il déclaré.
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Il a ajouté que l’objectif principal du pouvoir de Kigali est d’inciter ces jeunes à envoyer des images pour traumatiser la population.
« Ils enverront chaque jour des fausses images pour semer la terreur. »
Face aux dangers que représentent ces fausses informations pour la communauté, la rédaction de Kivu Morning Post, se basant sur les dispositions de la Commission européenne, recommande ce qui suit avant de valider une information en ligne :
« Surveiller les informations partagées, adopter un esprit critique sur les réseaux sociaux et prendre du recul par rapport à l’avalanche d’informations provenant des réseaux sociaux. Pour toute publication suspecte reçue sur un réseau social, vérifiez que le profil de l’émetteur n’est pas un faux profil ou un bot automatique. Au besoin, utilisez des outils de vérification des faits tels que Désintox, Google Lens, Tin Eye, Decodex, Google Images, YouTube DataViewer, Hoaxkiller », pour n’en citer que quelques-uns.
Notez que les fausses informations sont des informations délibérément mensongères pouvant sembler crédibles et se propageant viralement sur les réseaux sociaux dans un but politique ou idéologique. Les fake news visent à déstabiliser ou à propager des théories du complot. Dans le cas du Nord-Kivu, la lutte contre la désinformation sur la guerre dans l’est du pays doit être une priorité. La population doit rester vigilante en s’abstenant de publier ou de partager des informations dont elles ignorent l’origine et dont la crédibilité est remise en question.
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