Les élèves finalistes sont accompagnés par d'autres convois des forces régionales Burundaises de l’EAC [Photo d'illustration]
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Le mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha), section de Kitshanga se dit inquiet du sort réservé aux élèves de la chefferie des Bashali, une partie du territoire de Masisi dont la quasi-totalité de ses villages sont entre les mains des rebelles du M23.
Pour la Lucha, à quelques jours de la rentrée scolaire, aucun indice ne garantit l’implication des autorités congolaises sur le terrain pour permettre même à ceux qui sont dans des camps des déplacés d’y suivre les cours.
Tout en craignant une nouvelle année blanche, ce mouvement citoyen invite les autorités à trouver au plus vite une mesure palliative.
« Nous sommes à deux jours de la rentrée scolaire et jusqu’à présent, la situation sécuritaire continue à être acariâtre au niveau de la chefferie des Bashali. Sur le plan éducatif, c’est vraiment un calvaire que nous sommes en train de traverser, d’abord en tant que fils de Bashali mais aussi en tant que congolais. D’abord l’année passée a été une année blanche et nous craignons que ça se répète. Nous sommes en train de demander aux autorités de la province tout comme nationales, surtout ceux qui s’occupent de l’éducation de s’impliquer car les enfants qui ont fui le Bashali sont abandonnés dans les camps pendant que leur âge scolaire avance », lance Fidèle Buholo Kyalukundi, l’un des membres de la Lucha section de Kitshanga.
Les élèves finalistes au rassemblement avant de passer aux examens
Et de proposer : « On peut choisir quelques écoles qui peuvent être en mesure d’encadrer ces enfants dans les camps et ainsi ça va aider à sauver non seulement la république mais aussi et surtout l’avenir de semaine car si ces enfants connaissent une deuxième année blanche cette guerre que nous sommes en train de vouloir combattre demain elle nous reviendra avec une autre couleur ».
En rappel, lors de la réunion d’échanges et d’orientations du 10 Août dernier, à l’intention des cadres de la province éducationnelle du Nord-Kivu 3, spécifiquement ceux du territoire de Masisi, Prisca Luanda Kamala, ministre provinciale de l’enseignement primaire secondaire et technique (EPST) au Nord-Kivu avait précisé que la question sur la rentrée scolaire dans le Masisi et Rutshuru dépendait du gouvernement central.
Elle avait invité les parents qui sont dans les milieux sécurisés d’inscrire leurs enfants, tout en garantissant que ceux qui sont dans les camps des placés pourront y suivre les cours.
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