Photo d'illustration : Les rebelles du M23 a Rumangabo avec le Porte-parole militaire du M23, Major Willy Ngoma
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En une décision marquante, le 20 février 2024, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a pris des sanctions contre plusieurs leaders de groupes armés opérant en République démocratique du Congo (RDC). Parmi les individus visés figurent Willy Ngoma, porte-parole militaire du M23, et Michel Rukunda, commandant et leader militaire du groupe armé Twirwaneho dans le Sud-Kivu.
Le Comité des sanctions du Conseil de sécurité, agissant en vertu de la résolution 1533 (2004), a approuvé l’ajout de ces individus à sa liste de sanctions. Les mesures, adoptées sous le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, visent à freiner les activités déstabilisatrices et les violations des droits de l’homme perpétrées par ces leaders au sein de groupes armés.
Les Principaux Sanctionnés :
« Willy Ngoma – M23 : Willy Ngoma, portant le titre de colonel et agissant en tant que porte-parole militaire du groupe armé M23, a été ciblé en raison de son implication dans des activités déstabilisatrices, y compris des attaques contre des civils et des institutions médicales.
Michel Rukunda – Twirwaneho : Michel Rukunda, également connu sous le nom de Makani, a été désigné comme commandant et leader militaire du groupe armé Twirwaneho. Sa liste d’accusations comprend le recrutement d’enfants, ainsi que des violations des droits de l’homme, telles que des attaques ciblées contre des civils » peut lire dans cette décision.
Reddition de 12 éléments Twirwaneho auprès des FARDC
Ces sanctions, conformes aux résolutions 2293 (2016) et 2688 (2023), ont été imposées en raison du rôle actif de ces leaders dans la déstabilisation de la région, entravant les processus de désarmement, démobilisation et réintégration, ainsi que des violations flagrantes des droits de l’homme.
La communauté internationale a salué cette action de l’ONU, soulignant l’importance de tenir responsables ceux qui contribuent à l’instabilité et aux souffrances en RDC. Ces sanctions visent à décourager les activités néfastes de ces leaders et à renforcer les efforts pour instaurer une paix durable dans la région.
Cette décision témoigne de la volonté de l’ONU de faire face aux défis persistants en matière de sécurité dans la RDC et envoie un signal clair selon lequel les auteurs de violations graves seront tenus pour responsables de leurs actions. Les autorités internationales continueront de surveiller de près la situation et prendront des mesures supplémentaires si nécessaire pour assurer la stabilité et la sécurité dans la région, lit-on dans ce rapport.
Ces sanctions sont prises dans un contexte marqué par une escalade de tensions entre la RDC et le Rwanda suite à la guerre du M23.
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