Human Rights Watch condamne la manière dont les forces de sécurité congolaises ont procédé pour barrer la route aux manifestants de l’église la foi naturelle judaïque messianique vers les nations ce 30 Août 2023. Les adeptes de cette secte exigeaient le départ des forces étrangères de la RDC.
« Les forcés de sécurité congolaises ont tué par balle des dizaines de manifestants et en ont blessé des dizaines d’autres, lors de la préparation d’un rassemblement dans la ville de Goma, dans l’est de la RDC, le 30 août 2023. Les forces de sécurité ont également arrêté plusieurs dizaines de personnes » peut-on lire dans un communiqué de cette ONG américaine.
Mercredi 30 Août la secte Foi naturelle judaïque et messianique vers les nations avait prévu de manifester pour demander le départ de la mission de maintien de la paix des Nations Unies (MONUSCO) et à la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est de quitter le pays (EAC). Une manifestation interdite par les autorités congolaises.
Cette ONG américaine de défense des droits humains fustige l’usage disproportionné de la force dont on fait montre les forces de l’ordre et de sécurité.
« Les forces militaires congolaises semblent avoir tiré sur la foule pour empêcher une manifestation, une manière extrêmement brutale et illégale de faire respecter une interdiction », a déclaré Thomas Fessy, chercheur principal sur la RD Congo à Human Rights Watch, fustigeant selon lui blé fait que depuis deux ans, les autorités militaires utilisent l’état de siège pour réprimer brutalement les libertés fondamentales.
Photo illustrative d’une manifestation contre la MONUSCO a Goma
Human Rights Watch dit avoir authentifié deux vidéos montrant des soldats congolais d’une unité d’élite jetant des corps à l’arrière d’un camion. Selon des informations crédibles, la plupart des corps sont conservés à la morgue d’un hôpital militaire, où les membres des familles des victimes se voient refuser l’accès.
Outre les victimes civiles, un policier a été lapidé à mort, selon les forces de sécurité. Human Rights Watch demande aux autorités d’autoriser aux familles perdantes d’accéder dans la morgue pour identifier les leurs et que des mesures soient prises contre les responsables de ce meurtre.
« Les autorités devraient immédiatement permettre aux membres des familles d’accéder aux victimes, les hauts responsables militaires qui ont ordonné le recours à une force meurtrière illégale devraient être suspendus, faire l’objet d’une enquête et répondre de leurs actes dans le cadre de procès publics et équitables » a rappelé HRW.
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